Documents à fournir pour création SASU : la liste essentielle

La création d’une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) représente une démarche administrative complexe qui nécessite la préparation minutieuse d’un dossier complet. Depuis la réforme du guichet unique en 2023, les entrepreneurs doivent maîtriser parfaitement les exigences documentaires pour éviter tout retard dans l’immatriculation de leur société. Cette forme juridique, particulièrement appréciée des entrepreneurs individuels, offre une flexibilité remarquable tout en préservant la responsabilité limitée aux apports. Cependant, cette souplesse s’accompagne d’obligations strictes en matière de formalités constitutives.

Les statistiques récentes de l’INPI montrent que près de 68% des dossiers incomplets concernent des erreurs documentaires ou des pièces manquantes. Cette réalité souligne l’importance cruciale d’une préparation rigoureuse pour optimiser les délais d’immatriculation, généralement compris entre 5 et 15 jours ouvrés. Chaque document exigé répond à des critères légaux précis, depuis les statuts constitutifs jusqu’aux attestations bancaires, en passant par les justificatifs d’identité du dirigeant.

Statuts constitutifs et acte de constitution SASU : rédaction et formalités juridiques

Les statuts de la SASU constituent l’acte fondateur de votre société et déterminent l’ensemble de son fonctionnement juridique. Ces documents contractuels lient l’associé unique et définissent les règles de gouvernance, les modalités de prise de décision et les conditions d’évolution du capital social. La rédaction des statuts nécessite une attention particulière aux dispositions légales impératives tout en exploitant la flexibilité offerte par ce statut juridique.

La signature électronique des statuts est désormais acceptée par l’administration, facilitant considérablement les démarches à distance. Cette évolution technologique permet aux entrepreneurs de finaliser leurs formalités sans contrainte géographique, tout en conservant la valeur juridique pleine des documents signés. Les statuts doivent être datés précisément et signés par l’associé unique, qui endosse simultanément la qualité de fondateur et de premier actionnaire de la société.

Clauses obligatoires des statuts selon l’article L227-2 du code de commerce

Le Code de commerce impose des mentions obligatoires dans les statuts de SASU, dont l’omission entraînerait automatiquement le rejet du dossier par le greffe. La dénomination sociale doit être originale et disponible, vérifiée préalablement auprès de l’INPI pour éviter tout conflit avec une marque existante. Cette dénomination apparaîtra sur tous les documents officiels et actes de la société, constituant son identité juridique permanente.

L’objet social requiert une rédaction précise mais suffisamment large pour permettre l’évolution naturelle des activités. Une formulation trop restrictive pourrait nécessiter des modifications statutaires coûteuses lors du développement de nouvelles activités. Les tribunaux de commerce apprécient favorablement les objets sociaux détaillés qui témoignent d’une réflexion stratégique approfondie de la part de l’entrepreneur.

Nomination du président et définition des pouvoirs statutaires

Le président de la SASU dispose de pouvoirs étendus pour représenter la société dans tous les actes de la vie civile et commerciale. Les statuts peuvent limiter ces pouvoirs, mais ces limitations ne sont opposables qu’entre associés et ne concernent pas les relations avec les tiers. Cette règle protège les cocontractants de bonne foi tout en permettant une organisation interne flexible selon les besoins spécifiques de l’entreprise.

La désignation du premier président peut s’effectuer directement dans les statuts ou par acte séparé ultérieur. Cette seconde option présente l’avantage de faciliter les changements de dirigeant sans modifier les statuts, économisant ainsi les frais de greffe. Le président peut être une personne physique ou morale, française ou étrangère, sous réserve de respecter les conditions légales d’exercice des fonctions dirigeantes.

Capital social minimum et modalités de libération des apports

Contrairement aux idées reçues, aucun capital minimum n’est exigé pour créer une SASU. Un capital symbolique d’un euro suffit légalement, bien que cette option puisse nuire à la crédibilité commerciale de l’entreprise. Les apports en numéraire doivent être libérés à hauteur de 50% minimum lors de la constitution, le solde devant être versé dans les cinq années suivant l’immatriculation.

La fixation du capital social constitue un équilibre délicat entre crédibilité commerciale, besoins de financement et optimisation fiscale. Un capital trop faible peut freiner les négociations commerciales, tandis qu’un capital excessif génère des coûts inutiles.

Les apports en nature nécessitent une évaluation par commissaire aux apports lorsque leur valeur unitaire dépasse 30 000 euros ou lorsque leur valeur totale représente plus de la moitié du capital social. Cette procédure d’évaluation, bien que coûteuse, protège les intérêts de l’associé et garantit la sincérité des comptes sociaux dès la création de l’entreprise.

Objet social précis et activités autorisées par les codes NAF

L’objet social détermine le périmètre légal d’intervention de votre SASU et influence directement l’attribution du code APE par l’INSEE. Cette classification statistique impacte vos obligations sociales, fiscales et réglementaires. Une rédaction imprécise peut générer des difficultés administratives ou limiter vos possibilités de développement commercial sans modification statutaire préalable.

Les activités réglementées requièrent des autorisations spécifiques avant l’immatriculation de la société. Ces secteurs incluent notamment la sécurité privée, les services à la personne, le bâtiment ou encore les activités financières. L’obtention de ces agréments peut prolonger significativement les délais de création, justifiant une anticipation rigoureuse de ces contraintes réglementaires.

Durée de la société et conditions de prorogation

La durée statutaire de la SASU ne peut excéder 99 ans, mais peut être prorogée par décision de l’associé unique avant son expiration. Cette limitation temporelle, héritée du droit des sociétés traditionnel, reste théorique pour la plupart des projets entrepreneuriaux. La fixation d’une durée de 99 ans constitue donc la pratique standard, évitant toute préoccupation future liée à cette contrainte temporelle.

Les modalités de dissolution anticipée méritent une attention particulière dans les statuts. Elles déterminent les conditions dans lesquelles l’associé peut décider de mettre fin à la société avant l’expiration de sa durée statutaire, ainsi que les règles de liquidation et de partage des biens sociaux. Ces dispositions préventives facilitent les éventuelles restructurations futures de votre patrimoine professionnel.

Justificatifs d’identité et de domiciliation du président SASU

L’administration exige des justificatifs complets concernant l’identité du dirigeant et la domiciliation du siège social. Ces documents permettent d’identifier précisément les responsables de la société et de localiser son centre de décision économique. Les contrôles administratifs se sont renforcés ces dernières années pour lutter contre les domiciliations fictives et les dirigeants de complaisance, nécessitant une vigilance accrue sur la qualité des pièces fournies.

La dématérialisation des procédures impose des exigences techniques spécifiques : tous les documents doivent être scannés en haute résolution, parfaitement lisibles et au format PDF. Les documents photographiés avec un smartphone sont généralement rejetés par l’administration en raison de leur qualité insuffisante. Cette rigueur technique évite les rejets de dossier et optimise les délais d’instruction administrative.

Pièce d’identité du dirigeant et attestation de filiation pour les ressortissants étrangers

Le président français doit fournir une copie recto-verso de sa carte nationale d’identité ou de son passeport en cours de validité. Cette pièce doit porter la mention manuscrite « certifié conforme à l’original » , datée et signée par le dirigeant lui-même. Les ressortissants de l’Union européenne bénéficient du même régime simplifié, facilitant leur accès à l’entrepreneuriat en France.

Les dirigeants de nationalité étrangère doivent compléter leur dossier avec un titre de séjour autorisant l’exercice d’une activité commerciale. Cette autorisation administrative conditionne légalement la capacité du dirigeant à représenter la société dans ses relations avec les tiers. L’absence de ce document constitue un motif impératif de rejet du dossier d’immatriculation, sans possibilité de régularisation a posteriori.

Justificatif de domicile du siège social et contrat de domiciliation commerciale

Le siège social de la SASU peut être domicilié au domicile du président, dans des locaux commerciaux ou chez une société de domiciliation agréée. Chaque option génère des obligations documentaires spécifiques. La domiciliation au domicile personnel nécessite une attestation sur l’honneur du dirigeant accompagnée d’un justificatif de domicile récent (facture d’eau, d’électricité ou de téléphone fixe datant de moins de trois mois).

Les sociétés de domiciliation offrent une solution professionnelle particulièrement adaptée aux entrepreneurs souhaitant séparer leur vie privée de leur activité professionnelle. Ces prestataires spécialisés fournissent un contrat de domiciliation conforme aux exigences légales, accompagné de leur agrément préfectoral. Cette option présente l’avantage supplémentaire de services annexes comme la réexpédition du courrier ou la mise à disposition de salles de réunion.

Déclaration de non-condamnation et attestation sur l’honneur du dirigeant

La déclaration de non-condamnation constitue un document crucial qui atteste de la capacité légale du dirigeant à exercer ses fonctions. Cette attestation sur l’honneur certifie l’absence de condamnation pénale, de faillite personnelle ou d’interdiction de gérer. Le dirigeant engage sa responsabilité personnelle sur la véracité de ces déclarations, toute fausse déclaration étant passible de sanctions pénales.

Cette attestation sur l’honneur reflète la confiance accordée par le législateur aux entrepreneurs, tout en préservant la sécurité juridique des transactions commerciales. Elle constitue un équilibre entre simplification administrative et protection de l’ordre public économique.

L’attestation de filiation complète ce dispositif en précisant l’identité des parents du dirigeant. Ces informations permettent aux autorités d’effectuer les vérifications nécessaires dans les fichiers administratifs. La mention des noms de jeune fille de la mère facilite ces recherches, particulièrement importantes dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Documents financiers et attestations bancaires obligatoires

La constitution du capital social génère des obligations documentaires strictes visant à prouver la réalité des apports effectués. L’attestation de dépôt des fonds constitue le document central de cette procédure, délivrée par l’établissement bancaire ou le notaire ayant reçu les fonds. Cette attestation mentionne précisément le montant déposé, l’identité du déposant et les coordonnées du compte de consignation ouvert au nom de la société en formation.

Les établissements financiers ont adapté leurs procédures aux besoins des créateurs d’entreprise, proposant des solutions digitales pour simplifier le dépôt de capital. Certaines néobanques spécialisées offrent des services entièrement dématérialisés, réduisant significativement les délais d’obtention de l’attestation de dépôt. Cette évolution technologique démocratise l’accès au financement initial pour les porteurs de projet disposant de capitaux limités.

Les apports en nature nécessitent un rapport d’évaluation du commissaire aux apports lorsque les seuils légaux sont dépassés. Ce professionnel indépendant, désigné à l’unanimité par les associés ou par ordonnance du tribunal, évalue la valeur réelle des biens apportés. Son rapport détaillé justifie les valorisations retenues et garantit l’égalité entre associés. Cette procédure, bien qu’onéreuse, sécurise juridiquement les apports et prévient les contestations ultérieures sur la valeur du capital social.

La liste des souscripteurs accompagne obligatoirement l’attestation de dépôt des fonds. Ce document récapitule l’identité complète de l’associé unique, le nombre d’actions souscrites et le montant des versements effectués. Dans une SASU, cette liste ne comporte qu’une seule ligne, mais sa présentation formelle reste identique à celle d’une société pluripersonnelle. Cette standardisation facilite les traitements administratifs et prépare l’évolution éventuelle vers une SAS multi-associés.

Formulaire M0 SASU et déclarations réglementaires au CFE

Le passage au guichet unique de l’INPI a révolutionné les formalités de création d’entreprise, centralisant l’ensemble des déclarations sur une plateforme unique. Cette modernisation simplifie considérablement les démarches administratives tout en maintenant la rigueur des contrôles réglementaires. Les entrepreneurs bénéficient d’un parcours guidé qui réduit significativement les risques d’erreur et optimise les délais d’instruction des dossiers.

Remplissage du formulaire cerfa 13959*06 pour création SASU

Le formulaire M0 SASU, référencé sous le numéro Cerfa 13959*06, centralise l’ensemble des informations administratives nécessaires à l’immatriculation de votre société. Ce document dématérialisé remplace les anciens formulaires papier et s’adapte dynamiquement aux spécificités de votre projet. Le système détecte automatiquement les incohérences et guide l’entrepreneur dans la saisie des informations complexes comme les codes APE ou les régimes fiscaux.

La saisie des informations relatives aux associés et dirigeants nécessite une attention particulière aux détails. Chaque erreur d’orthographe ou de date peut générer des difficultés administratives ultérieures, notamment lors des déclarations fiscales ou sociales. Le système de sauvegarde automatique permet de reprendre la saisie à tout

moment, particulièrement utile pour les formulaires complexes nécessitant plusieurs sessions de travail.

Les informations bancaires méritent une vérification minutieuse avant validation définitive. L’IBAN du compte de dépôt de capital doit correspondre exactement à celui mentionné sur l’attestation bancaire. Toute discordance entre ces documents entraîne automatiquement le rejet du dossier et impose de recommencer l’intégralité de la procédure depuis le début.

Déclaration des bénéficiaires effectifs selon la directive européenne 2015/849

La déclaration des bénéficiaires effectifs constitue une obligation légale issue de la transposition de la directive européenne anti-blanchiment 2015/849. Cette déclaration identifie les personnes physiques qui détiennent ou contrôlent, directement ou indirectement, plus de 25% du capital ou des droits de vote de la société. Dans une SASU, l’associé unique est systématiquement considéré comme bénéficiaire effectif, simplifiant considérablement cette formalité.

Le formulaire de déclaration des bénéficiaires effectifs doit être complété avec précision, car il alimente le registre national accessible aux autorités de contrôle. Les informations saisies incluent l’état civil complet du bénéficiaire, sa date et lieu de naissance, sa nationalité et son adresse de résidence. Cette transparence renforce la lutte contre l’évasion fiscale et le financement des activités illicites.

La mise à jour de cette déclaration constitue une obligation permanente. Tout changement dans l’identité des bénéficiaires effectifs doit être déclaré dans un délai de 30 jours, sous peine de sanctions administratives pouvant atteindre 7 500 euros.

Les sanctions pour défaut de déclaration ou déclaration inexacte se sont durcies avec la loi PACTE. Les dirigeants encourent des amendes administratives significatives, sans préjudice des poursuites pénales en cas de manœuvres frauduleuses. Cette rigueur réglementaire justifie le recours à des professionnels expérimentés pour sécuriser ces déclarations sensibles.

Options fiscales TVA et impôt sur les sociétés au moment de l’immatriculation

Le choix du régime fiscal de votre SASU s’effectue dès l’immatriculation et conditionne l’ensemble de vos obligations déclaratives futures. L’option pour l’impôt sur le revenu, possible pendant les cinq premiers exercices sous certaines conditions, permet une taxation directe des bénéfices dans le patrimoine de l’associé unique. Cette option présente des avantages significatifs pour les entreprises déficitaires en phase de démarrage.

Le régime de TVA se détermine en fonction de votre chiffre d’affaires prévisionnel et de la nature de votre activité. La franchise en base de TVA, applicable jusqu’à 85 800 euros pour les activités de vente et 34 400 euros pour les prestations de services, simplifie considérablement vos obligations comptables. Cette exonération s’accompagne toutefois de l’impossibilité de récupérer la TVA sur vos achats professionnels.

L’option pour un régime réel de TVA peut s’avérer avantageuse dès la création si vos investissements initiaux génèrent un crédit de TVA substantiel. Cette décision stratégique nécessite une analyse approfondie de votre business plan et de vos besoins de trésorerie. Le passage d’un régime à l’autre reste possible, mais selon des modalités strictement encadrées par l’administration fiscale.

Déclaration d’affectation du patrimoine pour l’EIRL le cas échéant

Bien que l’EIRL ait été supprimée par la loi du 14 février 2022, les entrepreneurs ayant précédemment opté pour ce statut peuvent souhaiter transformer leur structure en SASU. Cette opération nécessite une déclaration spécifique d’affectation du patrimoine professionnel au capital de la nouvelle société. Les biens précédemment affectés à l’EIRL doivent faire l’objet d’une évaluation actualisée pour leur intégration au capital social de la SASU.

La transformation d’une EIRL en SASU présente l’avantage de conserver la continuité juridique de l’activité tout en bénéficiant des avantages de la forme sociétaire. Cette opération complexe requiert l’assistance d’un professionnel expérimenté pour optimiser les aspects fiscaux et éviter les écueils juridiques. Les plus-values latentes sur les éléments d’actif peuvent bénéficier de régimes de faveur sous certaines conditions.

Publication légale dans un journal d’annonces légales agréé

La publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales constitue une formalité obligatoire qui officialise la naissance de votre SASU auprès des tiers. Cette publication, héritée du droit commercial traditionnel, garantit la transparence des créations d’entreprises et protège les intérêts des créanciers potentiels. Le choix du journal s’effectue librement parmi les publications habilitées du département du siège social.

L’avis de constitution doit respecter un contenu réglementaire précis, fixé par l’article R. 210-4 du Code de commerce. Les mentions obligatoires incluent la dénomination sociale, la forme juridique, le montant du capital social, l’adresse du siège social, l’objet social, la durée de la société et l’identité du président. L’omission d’une seule de ces mentions entraîne l’invalidité de la publication et impose de recommencer la procédure.

Les tarifs de publication varient selon les journaux et les départements, oscillant généralement entre 150 et 300 euros TTC. Cette variation tarifaire justifie une comparaison préalable pour optimiser vos coûts de création. Certains journaux proposent des services complémentaires comme la rédaction assistée de l’annonce ou la fourniture d’attestations dématérialisées.

L’attestation de parution délivrée par le journal constitue une pièce essentielle de votre dossier d’immatriculation. Ce document officiel certifie que la publication a bien eu lieu conformément aux exigences légales. La dématérialisation progressive de ces attestations facilite leur intégration dans les dossiers électroniques soumis au guichet unique de l’INPI.

Comment optimiser cette étape cruciale pour votre création d’entreprise ? La rédaction anticipée de votre annonce légale, parallèlement à la finalisation des statuts, permet de gagner un temps précieux. Certains journals acceptent les publications sous réserve d’immatriculation, déclenchant automatiquement la parution dès validation de votre dossier par l’administration.

Frais de greffe et délais d’immatriculation au RCS

L’immatriculation de votre SASU génère des frais obligatoires dont le montant varie selon la nature de votre activité. Les sociétés commerciales acquittent des droits d’immatriculation de 35,59 euros, auxquels s’ajoutent 21,41 euros pour la déclaration des bénéficiaires effectifs. Les entreprises artisanales supportent des frais supplémentaires de 45 euros pour l’inscription au répertoire des métiers, cumulables avec l’immatriculation commerciale pour les activités mixtes.

Ces tarifs administratifs, fixés par décret, évoluent annuellement selon l’inflation. La dématérialisation des procédures a permis de stabiliser ces coûts en réduisant les frais de traitement manuel des dossiers. Le paiement s’effectue exclusivement en ligne par carte bancaire ou virement, éliminant les risques de retard liés aux envois postaux de chèques.

Les délais d’immatriculation se sont considérablement optimisés avec la mise en place du guichet unique. Un dossier complet et conforme est généralement traité en 5 à 8 jours ouvrés, contre 15 à 20 jours précédemment. Cette accélération résulte de l’automatisation des contrôles de cohérence et de la suppression des échanges inter-administrations.

La qualité de votre dossier initial détermine directement les délais d’immatriculation. Un document illisible ou une information manquante peut prolonger la procédure de plusieurs semaines, retardant ainsi le lancement effectif de votre activité.

L’obtention de l’extrait Kbis marque l’aboutissement de vos formalités de création. Ce document officiel, disponible immédiatement après immatriculation sur votre espace personnel du guichet unique, constitue la « carte d’identité » de votre société. Il atteste de l’existence légale de votre SASU et permet d’accomplir toutes les démarches administratives et commerciales nécessaires au développement de votre activité.

Quels sont les facteurs qui peuvent retarder votre immatriculation ? Les principales causes de blocage concernent les documents d’identité périmés, les justificatifs de domiciliation insuffisants ou les incohérences entre les différentes pièces du dossier. Une vérification systématique de la concordance entre vos statuts, votre annonce légale et votre formulaire M0 évite ces écueils fréquents.

La réception de votre numéro SIREN intervient généralement dans les 48 heures suivant l’immatriculation, permettant d’entamer rapidement vos démarches d’ouverture de comptes bancaires professionnels et de souscription d’assurances obligatoires. Cette rapidité administrative constitue un atout majeur pour les entrepreneurs pressés de commercialiser leurs produits ou services.

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